Quand on arrive dans la mosquée, on commence d'abord par enlever ses chaussures. Ensuite, chacun peut circuler librement dans la salle de prière, équipée aujourd'hui de panneaux pédagogiques sur la religion musulmane. Des bénévoles de l'association Cultures et Citoyenneté sont présents pour apporter des précisions et amorcer une discussion avec les visiteurs.
Apporter des réponses
Tout au long de cette journée, tout a été mis en œuvre pour apporter des réponses aux questions du public. Les bénévoles ont présenté l'Islam et ses 5 piliers pendant une vingtaine de minutes. Un temps d'échange s'en est suivi. Alain est le premier à prendre la parole: "un mot qui revient souvent c'est la charia, pourriez-vous nous éclairer?" L'Imam présent dans la salle explique alors qu'il s'agit de la jurisprudence musulmane.
L'autre sujet qui revient souvent dans le débat c'est le voile. Dans le public, une femme se demande pourquoi on voit de plus en plus de femmes voilées en France. Selon Bouchra, bénévole à la mosquée, le problème n'est pas là. Ce qui la dérange c'est qu'on ne considère jamais comment se sent une femme musulmane : _"Je comprends ce type de question par contre j'exige que quand on pose cette question on entende la réponse! Si je vous dis que je porte le voile parce que j'en ai envie, je ne vous demande pas de l'interpréter, c'est parce que j'en ai envie, vous comprenez?"
Dans le contexte actuel, ce type d'initiative est indispensable pour Bouchra: "c'est une ouverture essentielle, surtout si l'on veut écarter les préjugés sur la religion musulmane" . Françoise habite à Chamalières et c'est la première fois qu'elle se rend à la mosquée Assalam. De religion catholique, aujourd'hui elle recherche avant tout le dialogue: "c'est intéressant de vivre ensemble, tout simplement".
Et pour clore ces temps de découverte et d'échange, les bénévoles de la Mosquée Assalam avaient préparé un buffet composé de gâteaux marocains et bien sûr de thé à la menthe.
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