Marsusi a expliqué : « Je suis entré à l’université de Téhéran en 2000 pour des études d’électricité. Puis je suis entré dans une compagnie automobile et je suis parti au Canada pour mon doctorat à Toronto, où je travaille actuellement dans un centre de recherches.»
« À partir de huit ans, a-t-il souligné, je suis allé au cours de Coran et j’ai appris les règles de lecture auprès de différents professeurs. Au Canada, je suis allé à la mosquée « Imam Mahdi » de Toronto pour participer aux réunions coraniques. J’ai appris qu’il y avait à Toronto, un professeur de Coran nommé Morovat qui était différent de tous les professeurs que j’avais connus jusqu’alors, qui a accepté de me prendre en charge.»
« Les sunnites avaient beaucoup de respect pour lui car il accordait une grande importance aux règles de récitation et au sens des versets, contrairement aux Iraniens qui accordaient une plus grande importance à la mélodie », a-t-il ajouté.
Mahdi Marsusi a affirmé : « Le maître Mohammad Taghi Morovat n’était pas très satisfait des méthodes de lecture coranique en Iran et souhaitait revenir en Iran pour y remédier.»
« Pour lui, a-t-il ajouté, seule la lecture d’Abu Bakr ‘Aasim Ibn Abi al-Najud al-'Asadi était acceptable et il estimait que c’était sans aucun doute, le mode de lecture de l’Imam Ali (as) et des Ahl-ul-bayt (as) que les wahhabites voulurent affaiblir en proposant d’autres systèmes de lecture.»
« Sur son conseil, je n’écoutais que les lectures du cheikh Mostafa Ismail qu’il admirait beaucoup. Je conseille aux jeunes Iraniens d’avoir des activités dans le domaine coranique car l’amour du Coran fait disparaitre les difficultés et permet de réussir dans la vie», a-t-il déclaré