Mais contrairement à l'an dernier, le cortège n'est pas passé par la synagogue et aucun rabbin n'a participé à la marche. La raison de cette absence est liée aux déclarations de Mohamed Tataï, imam de la mosquée d'Empalot, qui a déclaré lors d'un prêche en décembre 2017 : «Le Jugement dernier ne viendra pas jusqu'à ce que les musulmans combattent les juifs (…) Les juifs se cacheront derrière les rochers et les arbres et les rochers et les arbres diront : «Ô musulman, Ô serviteur d'Allah, il y a un juif qui se cache derrière moi, viens le tuer».
Des propos pour lesquels, le procureur de la République de Toulouse a ouvert une information judiciaire pour incitation à la haine, le 20 septembre dernier.
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