L’imam Khomeiny (RA) appelait au retour vers une religion qui venait de l’intérieur de la société
Un séminaire intitulé « Imam Khomeiny (RA) et le monde contemporain » est organisé ce jeudi 3 juin, par le Centre des Recherches Imam Khomeiny et la Révolution islamique, l’Agence Internationale de Presse Coranique (IQNA) et l’Institut pour la compilation et la publication des œuvres de l’imam Khomeiny (RA), à l’occasion du 32e anniversaire de la disparition du fondateur de la république islamique d’Iran.
Le séminaire est inauguré par un discours de l’Hojat-ol-Islam Ali Kamsari, directeur de l'Institut pour la compilation et la publication des œuvres de l'Imam Khomeiny(RA), et suivi d'un discours en ligne de l'ayatollah Seyed Hassan Khomeiny, directeur du sanctuaire de l’imam Khomeiny (RA).
Les autres intervenants sont Mostafa Rostami, représentant du guide suprême de la révolution islamique dans les universités, Abolhassan Navab, président de l'Université des religions et des écoles, Sa'id Jazari, président de l'Université internationale Ahl-ul-Bayt (AS), Ahmad Qolizadeh, adjoint de l’Institut pour la compilation et la publication des œuvres de l’Imam Khomeiny et directeur du Centre des Recherche Imam Khomeini (RA) et la Révolution Islamique, Shafiq Dayoub, ambassadeur de Syrie en Iran, et Nasser Abou Sharif, représentant du mouvement du Jihad islamique palestinien en Iran.
L’hojat ol islam Hassan Khomeiny a indiqué : « La révolution islamique dirigée par l’imam Khomeiny a remporté la victoire il y a 43 ans. Comme tout mouvement national, elle comportait des messages et des idéaux, qui sont sortis des frontières de l’Iran pour être entendus dans les pays islamiques voire non islamiques. »
« Quels étaient ces messages ? Comment pouvons-nous en bénéficier aujourd’hui ? Est-ce que c’était un événement perdu dans l’histoire ou un événement qui vit toujours ? Cet événement est vivant et perdure et nous pouvons en bénéficier pour régler les problèmes de nos jours », a-t-il ajouté.
Le petit-fils du grand fondateur de la république islamique a précisé : « La révolution a effectué un grand travail à l’échelle nationale. Il a asséné le dernier coup au cercueil de la monarchie. L’imam Khomeiny et le peuple iranien ont mis fin à une fausse idée héritée des systèmes pourris. »
« Si la révolution constitutionnelle voulait maîtriser le système royal, la révolution islamique iranienne et l’imam Khomeiny l’ont éliminé pour toujours. C’est un grand acquis à l’époque où on considérait le chah comme l’ombre de Dieu », a-t-il poursuivi.
Faisant allusion à ce que les marxistes étaient avant la révolution islamique, les porte-drapeaux de la quête de la justice, Sayed Hassan Khomeiny a souligné : « De l’Afrique du Sud, jusqu’en Palestine, on n’entendait rien de la religion », et d’ajouter : « Tout mouvement en opposition avec l’arrogance et le colonialisme cherchait à s’abreuver dans les idées non religieuses de gauche. Avant la révolution islamique, les gens étaient soit attirés par les idées matérialistes soit rendus devant le climat de libéralisme et de capitalisme, parce qu’il n’y avait pas de mouvement basé sur la religion. »
« Que doit apporter la religion à la société humaine ? Le message de la révolution islamique pour l’humanité est la religion, le retour à la morale, une vie meilleure et la relation entre la terre et le ciel », a-t-il martelé.
