La mémorisation du Coran l’a sauvé de la potence

6:47 - September 23, 2022
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Téhéran(IQNA)-Un jeune homme condamné à mort, a commencé à mémoriser le Coran en prison, sans savoir que cela toucherait les cœurs de la famille de la victime.

Un jour de septembre 2008, deux hommes se sont disputés dans un des quartiers nord de la capitale, Téhéran. La dispute entre les deux a dégénéré et finalement l'un d'eux a frappé l'autre avec un couteau.

L’agresseur a pris la fuite et les témoins ont prévenu la police et les services d'urgence. L'homme a été emmené à l'hôpital pour y être soigné, mais il est décédé. Les recherches ont commencé pour arrêter le responsable du meurtre. Il n'a pas fallu longtemps avant qu'il soit arrêté.

Au cours des interrogatoires, il a avoué le meurtre et a déclaré qu’il n'avait jamais eu l'intention de tuer quelqu’un. Il a déclaré : « Je n'ai jamais pensé que cela conduirait au meurtre d'un homme et à mon propre meurtre. Je regrette profondément d'avoir ôté la vie à quelqu'un et je demande pardon à sa famille ».

Après un certain temps, devant le tribunal correctionnel, il a été condamné à mort. La sentence a été approuvée par les juges de la Cour suprême d'Iran et l'affaire a été transmise à la deuxième chambre du tribunal pénal de Téhéran pour l'exécution de la peine. Le meurtrier est allé plusieurs fois à la potence, mais à chaque fois, il a réussi à obtenir un sursis au dernier moment, et à retourner en prison.

Alors qu'une date devait être fixée prochainement pour l'exécution de la peine du meurtrier, l'équipe paix et réconciliation du parquet pénal de Téhéran a entamé des démarches pour obtenir le consentement des parents de la victime. L'un des points importants était le repentir du meurtrier et sa bonne conduite en prison où il avait mémorisé certaines parties du Coran.

Lorsque cette nouvelle parvint aux parents de la victime, ils ressentirent de la compassion et à l’occasion d'Arba'in, posèrent deux conditions pour le pardon du meurtrier : le paiement de la rançon et que le meurtrier ne passe jamais dans leur quartier, après sa libération.

Une partie de la rançon a été payée avec l'aide de sa famille et l'autre partie, avec l'aide de bienfaiteurs, et de cette façon, il a évité la peine de mort et a été libéré après 13 ans d'emprisonnement.

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