La place de l'art chez les penseurs musulmans
Aristote, le philosophe de l'art dit que l'homme a trois pouvoirs : Théorique, pratique et inventif qui est l'art ultime. De nombreux exemples montrent que l'art en Occident, s'est développé presque simultanément avec la philosophie. Contrairement à cela, l'approche du monde islamique envers la Grèce, était extrêmement critique mais en même temps très sage.
La théorie la plus importante de la philosophie de l'art est la théorie de l'imitation. Ibn Sina utilisait les termes de comparaison et d'imitation. Farabi et ses partisans utilisaient le concept d'imagination. Cette perception est proche du monde de la philosophie de l'art, car si je vous demande de décrire un objet dans un tableau, il est impossible de ne pas passer par le filtre de votre imagination, donc ce qui est créé n'est pas la réalité, mais une combinaison de la réalité et de votre imagination.
Dans l’art islamique, nous avons les sujets les plus excellents, mais leur fonction est une fonction religieuse. Les sujets que la civilisation islamique a dans le domaine de la couleur, en tant qu'élément visuel le plus important de l'art, sont les sujets les plus excellents présentés par les mystiques.
Une école d'art cependant n'a pas été créée, dans le monde islamique car l’art avait une fonction religieuse. Je voudrais également souligner que deux domaines de l'art sont des exceptions dans la civilisation islamique, l'un est la musique et l'autre l'architecture.
Extrait d’un discours de Hassan Balkhari, professeur à la Faculté d'art de l'Université de Téhéran, lors d’une réunion sur « Les effets de la philosophie islamique sur l'art »
